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Sur la commune

Les Narces de La Sauvetat

Les Narces sont situées au bord de la Nationale 88, sur le plateau du Devès. Ce plateau est marqué par l’activité volcanique importante qui a laissé de nombreuses traces (gardes, couleur rouge-brun de la terre, cratère de maar…). Elles sont accessibles au public seulement depuis 2014.

Les Narces correspondent en fait à une tourbière de 55 hectares environ qui s’est développée dans un cratère de maar. Le « Maar » de la Sauvetat a été exploité à compter des années 70 et pendant environ deux décennies pour sa tourbe.

Malgré les perturbations que le site a connues, ce dernier abrite encore un patrimoine naturel remarquable aussi bien d’un point de vue floristique avec des espèces caractéristiques des milieux tourbeux montagnards (Œillet superbe…), que d’un point de vue faunistique avec par exemple la nidification du Busard cendré qui trouve ici l’un de ses derniers refuges en milieu naturel.
Le site abrite des espèces rares (triton, grenouilles), on peut voir également une héronnière, à proximité nichent également des busards cendrés et des pies grièches.
L’importance de ce site est confortée par ses atouts géologiques et paysagers et l’importante réserve en eau qu’il constitue.

Le site est accessible librement toute l'année, au départ du belvédère par un chemin qui vous mènera au coeur des narces où 3 petites boucles (de 500 mètres à 1 km) vous sont proposées

Les autres zones humides

La commune possède également 4 autres sites identifiés comme zones humides:

le Pâtural de Lachamp à Charbonnier,
le marais de Ribains,
le marais de Pratclaux
le plateau de Marcilhac à proximité des Amargiers

Le pâtural de Lachamp à Charbonnier

Il se situe en tête d’un des bassins d’alimentation du marais de Landos par le biais d’un ruisseau.
Plusieurs espèces d’oiseaux se plaisent dans cette zone humide. On rencontre également des libellules.

Le Marais de Landos ou Maar de Ribains

D’une superficie de 85ha, il est situé au sud-ouest de Landos. Ce maar a évolué au fur et à mesure des années de lac en tourbière. Il est traversé par le ruisseau des Empèzes.

Le marais de Praclaux

Aussi appelé Courbe de Praclaux, d’une superficie de 30ha, cet ancien lac de cratère d’explosion a peu à peu évolué, grâce à un bon drainage naturel, en marais à sol argileux.

Du côté des Amargiers, le plateau de Marcilhac

Au nord de Landos, au-dessus du village des Amargiers, se situe la zone humide de Marcilhac.
Au début des années 1980, cette zone humide de 60ha a été drainée ce qui a eu pour conséquence de ne plus alimenter le marais de Landos. Les eaux pluviales qui alimentaient et inondaient fréquemment sa partie nord ont été déconnectées de la tourbière, privant le site de son principal apport en eau.

Le petit patrimoine bâti

Une balade dans le bourg et les villages de la commune vous permettra de découvrir la richesse de son patrimoine vernaculaire (fontaines, lavoirs, croix, fours banaux...) et des paysages mêlant parcelles cultivées et pâturages

Le lavoir de Bargettes, la fontaine du Cros, le four de La Sauvetat

La Fontanille, le Pont de La Castier et le four banal du bourg

L'église Saint Félix

Le parvis de l'église a été réaménagé en 2019,

Classée Monument Historique en 1913, l’église datant du Xiième siècle a bénéficié d’importants travaux de restauration de 1999 à 2004. Un ensemble de peintures (des XVIIème au XIXème siècle) sera mis au jour, ainsi que des statues du XVème siècle découvertes sous les dalles.
Elles sont aujourd’hui mises en valeur dans une vitrine à l’entrée de l’église.

Cette église romane, construite en pierres volcaniques issues du Massif du Devès, domine le village qui s’est développé en contrebas. Sa fondation remonte probablement au début du XIIe siècle. Citée dans une bulle pontificale en 1120, elle est d’abord l’église d’un petit prieuré dépendant de Goudet, puis sera rattachée au Séminaire du Puy en 1622.

La façade est similaire à celle de la plupart des autres églises de la région. Le portail roman à quatre voussures est encadré par les puissants contreforts du clocher-mur à quatre baies, refait probablement au XVIe ou XVIIe siècle. Ce portail est doté de chapiteaux sculptés : feuillagés ou historiés ; l’un d’eux peut être identifié comme la tentation d’Eve.

L’édifice comprend une nef de trois travées, complétée d’une travée formant chœur ; la voûte est en berceau brisé, avec doubleaux reposant sur des pilastres et des chapiteaux à feuillages. De plan circulaire à l’intérieur, elle présente un chevet à cinq pans, détail qui rattache cette construction au prototype des églises romanes du Velay. Des chapelles à voûtes nervurées ont été ajoutées au XVe ou au XVIe siècle des sur la travée du chœur.